Fenêtres Open Space

site d’Anne Savelli

Evry en 1973

mercredi 17 Octobre 2018, par Anne Savelli

L’obsession de l’animation, quelle qu’elle soit - s’y superposent aujourd’hui les brûlures, les cassures, tout un mouvement dont personne ne veut.

Paris ville référence : pour évoquer l’impalpable des villes, c’est Saint-Germain-des-Près qu’on nous montre, c’est une rue commerçante qui pourrait être Daguerre, l’est peut-être.

Casser la monotonie des grands ensembles : gros plan énigmatique sur des dossiers serrés, leur rangement vertical avant d’entendre l’architecte, tout corseté dans son costume, parler de tissu, de texture, de couleur, de trame, de présence sensorielle.

Fascination pour les maquettes, de celle de l’enfant du début, si belle, aux jeux de legos des architectes en passant par celle de l’appartement avec sa terrasse transparente, ses triangles amovibles.

Les architectes, tous hommes, tous blancs, contents de leur diversité.

L’utopie de la fin des clôtures entre logements, écoles et parcs, tandis que les voitures sont rangées directement sous les immeubles. Les nuisances qui s’y superposent, nous traversent l’esprit. Cette désespérance.

Utopie de l’école ouverte, des espaces qui ne ferment jamais - vous n’aurez pas peur. Douleur du contraire, demeuré, advenu (nos espaces claquemurés).

La première question des enfants concerne le bruit : où l’on voit une seconde le visage de l’architecte qui se décompose, sa mâchoire qui se décroche, avant qu’il ne reprenne ses esprits, concentre sa réponse sur l’absence de voitures.

La deuxième question concerne le travail.

Penser le contenu, mais aussi la syntaxe des questions posées.

La densité, mot savant pour dire le serré (et ses inquiétudes).

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