A la recherche de lecteurs test

(le site Bruits à ses débuts, à Marseille)

L’année 2022 commence, outre ce que vous savez (voir semaine précédente) et quelques bonnes résolutions (idem), par la finalisation des quinze premières minutes du site Bruits, soit l’apparition du texte de [06:00] à [06:15]. J’attends l’approbation de Pascal Jourdana et de Jean-Marc Montera pour vous donner l’URL mais enfin voilà, je suis extrêmement contente du résultat, qui correspond à ce que je recherchais comme à ce que j’ignorais vouloir. Grand merci à Joachim Séné, qui supporte stoïquement mes demandes, mes questionnements et mon affolement quand je crois avoir tout cassé.
(il n’en est rien)

Nous avons "bloqué" le site à [06:15] pour proposer une première approche complète avec sons, images et code, tandis que nous continuons à travailler sur la suite du texte. Ce que je voudrais maintenant, tout en poursuivant avec la Marelle la quête de financements, serait de créer une communauté de "lecteurs test" qui accepteraient de suivre le projet au fur et à mesure, soit : lire le texte sur le site, écouter le feuilleton Lire le bruit et échanger avec moi leurs impressions de lecture, ou plus exactement leurs expériences. Je ne sais pas encore sur quelle plateforme nous pourrions nous retrouver avec simplicité (par mail, ou autre type de messagerie ?) mais l’idée serait de se lancer dans une aventure au long court qui, pour autant, ne prendrait pas trop de temps à chacun. J’ai calculé : les quinze premières "minutes" de Bruits prennent quatorze minutes à lire et chaque épisode de Lire le bruit, cinq minutes. Ce n’est donc pas très long.

Je ne sais pas encore, par contre, quelle sera la fréquence de la mise en ligne de la suite du texte sur le site. Cela va forcément dépendre des moyens que nous allons trouver comme de ma capacité grandissante (je l’espère !) à être autonome sur cette mise en ligne. Quant au feuilleton audio, pour l’instant il est mensuel, mais je songe à augmenter sa fréquence afin qu’il paraisse tous les quinze jours sur ce site comme sur celui de la Marelle (sur des applis de podcast, également, mais je n’y suis pas encore). Par moments, il est un peu redondant avec ce semainier, qui a même de l’avance sur lui puisqu’il est hebdomadaire, mais je me dis que ce n’est pas forcément très grave.

En résumé, cela vous tenterait-il de faire partie de mes lecteurs test pour les prochains mois ? De discuter avec moi de ce qui se passe quand un élément apparaît, disparaît, quand une page se tourne ; de voir si, comme moi, vos ressentis changent quand vous reprenez votre lecture... N’hésitez pas à me répondre en commentaire et à m’indiquer quel serait à votre avis le meilleur canal pour communiquer ensuite.

Que dire d’autre ? J’entame ce mois-ci un projet avec le musée du Louvre et le collège Edgar Varese, à Paris, où j’avais déjà animé des ateliers en fin d’année dernière. Intitulé Le Grand tour, il se déroulera jusqu’au mois de mai pour se clore en beauté lors de la Nuit des musées. Je vais l’inclure dans le projet de L’aiR Nu, L’Objet de ma vie : exposer, s’exposer, parler de soi et du monde à travers les objets, tout cela devrait être assez présent dans le semainier de cette année.

Enfin, je voudrais terminer par une expérience de lecture (décidément, c’est mon expression du moment) assez particulière, qui vient de m’arriver. J’aimerais en parler plus longuement dans l’article de ce site consacré à mon livre intitulé Saint-Germain-en-Laye mais je voudrais déjà en toucher deux mots ici. Isabelle Vauquois, dont je ne sais pas tellement plus de choses que ce qu’elle en dit au début de son récit, m’a adressée le mois dernier un livre auto-édité écrit "à partir" du mien, L’Esprit d’un lieu. Tout commence par un pur hasard :

et se poursuit par une minutieuse exploration de la ville, soit sur place, soit à distance. On retrouve par moments dans son texte des éléments de mon livre, qu’elle emporte apparemment avec elle lors de ses déambulations, mais on s’en détache aussi, toute choses qui me donnent envie, un de ces jours, de faire comme elle : prendre son livre avec moi, retourner encore sur les lieux. J’espère mener à bien ce petit projet au printemps. En attendant, pour moi qui considère la publication comme un moyen d’augmenter la vie (en rencontrant de nouvelles personnes, en se déplaçant dans des lieux inconnus...), savoir qu’un de mes livres en a provoqué un nouveau me fait évidemment grand plaisir.

Beau début d’année, finalement, n’est-ce pas ?