L’accueil

Une semaine à nouveau rythmée par les trois jours à Clermont, dont deux de voyage, avec neuf heures de train (dont deux de retard) dans les jambes qui me font vaciller, comme me font vaciller sans doute toutes les nouvelles de ces dernières semaines. À Clermont, j’arrive à faire tout ce qui était prévu, mais ensuite, à Paris, il faut rester allongée. La tête tourne, le sol devient mouvant. Voilà qui me rappelle un texte que j’avais écrit pour Nos îles numériques, ce projet de L’aiR Nu sur la connexion et la déconnexion. Je le recherche, mais la page qui l’accueille (et que j’adore) est trop ondoyante pour moi en ce moment. J’abandonne.

Alors, que dire ? Pêle-mêle, le bien-être ressenti à l’hôtel Alexandre Vialatte, où je commence à prendre mes marques (le luxe est une aide, c’est certain, mais la façon dont je suis reçue fait également la différence) ; les relations chaleureuses avec les étudiant.es, où l’énergie et la confiance circulent ; le fait de retravailler à deux La Boucle impossible jusqu’à obtention du résultat, avec les encouragements d’Arnaud de la Cotte à distance ; celui de savoir que je vais pouvoir enregistrer, la semaine prochaine, l’épisode très spécial du 25 décembre de mon podcast, Faites entrer l’écriture (l’interviewé pressenti a dit oui), et qu’ensuite, je pourrais le monter et le mixer à la SGDL ; la parution d’un nouvel épisode dédié à la méthode de créativité de Julia Cameron, qui me vaut de chouettes commentaires ; le passage par la basilique Notre-Dame du Port, à Clermont, où je dépose une bougie pour Jacqueline avant de me rendre à la fac ; L’aiR Nu, qui propose maintenant la vente de la version numérique de Comanche, le livre de Caroline Diaz (ce sera désormais une joie collective, chaque fois que quelqu’un l’achètera) ; l’exposition que je vais voir, pour mes ateliers, grâce au conseil de Myriam Lepron, l’enseignante avec laquelle le projet s’est monté, exposition de photos qui s’appelle Tenir ensemble ...

Je déroule la liste et vois bien qu’il y a là une thématique commune. Que, durant toute la semaine, j’ai été entourée, attendue, appréciée, soutenue dans mes efforts. C’est donc cela, que racontera le semainier. Cela, qui me remettra debout.