Fenêtres Open Space

site d’Anne Savelli

Le son par l’image

dimanche 9 Juillet 2023, par Anne Savelli

(Ci-dessus, l’une des toutes premières photos postées sur ce site, prise il y a des années, dans la Friche, à Marseille)

Nous avons envoyé en lecture La Boucle impossible à Arnaud de la Cotte. J’ai trouvé comment continuer à me constituer un mi-temps à la rentrée. Le Patreon est lancé et, au moment où j’écris, il réunit vingt-et-une personnes. L’aiR Nu compte deux nouvelles acolytes, Christine Jeanney et Karen Cayrat, pleines d’idées toutes deux (bienvenue !) et grâce à Christine, le site sera vivant tout l’été. Ma saison d’ateliers est terminée. Je consulte des médecins pour finir d’évacuer le reste de fatigue et je vais y arriver, j’ai confiance. Je me suis inscrite à une formation de podcast à la rentrée et en suis déjà une en ligne, ces jours-ci. Je ne lâche pas la méthode Cameron, découverte — comme Cerno — grâce à Solange te parle (me voilà rendue à la 8e semaine, sur 12). Il me reste encore un peu de paperasse mais, bon sang, tout est en place : plus un jour sans Bruits, jusqu’au bout !

J’achète, rituellement, un nouvel agenda qui démarre fin juin (merci Moleskine, il faut le dire). Je décide de noter, au quotidien, ce que je dois faire pour ce livre. Qu’il passe en premier, même les jours où je ne trouve que quelques minutes à lui consacrer. Reprendre le "journal du bruit" dans le métro. Trouver, avant de les rendre à la bibliothèque, ne serait-ce qu’un élément sur lequel rebondir dans les livres que j’emprunte. Ré-attaquer le texte de plusieurs manières : en relisant à voix haute, en enregistrant, en acceptant de réécrire lentement, en balançant de nouveau des idées très vite.

Que chacune des 1440 minutes de Bruits reste excitante à écrire, surtout, jusqu’à la dernière, voilà ce qu’il me faut. Alors, je cherche des solutions. En poursuivant la méthode Cameron, j’ai une révélation : il faut, d’une façon ou d’une autre, que j’en passe, en coulisses, par l’image. Sinon, la tâche reste trop cérébrale, trop abstraite. Je commence par acheter des figurines qui matérialisent mes (dizaines de) personnages. Je cherche, durant plusieurs jours, le moyen de créer des décors, très plats, très légers, à emporter partout. Je déchire des pages de magazines, ce que Cameron me demandait de faire la semaine dernière, et que je refusais. Je m’accroche à elle, aux pages du matin qu’elle pousse à écrire sans réfléchir. Sentant la peur de la peur revenir, cette anxiété qui se dissipe dès qu’on fait ce qu’il faut, c’est-à-dire écrire, j’en parle à quelqu’un qui pourrait, je crois, me donner des conseils sur cette histoire de décors 2D où faire circuler mes figurines. Et voilà que cette personne me propose de me les dessiner pendant l’été, c’est fou !

Avoir confiance, ne pas se crisper. Ce sera une grande victoire, à la fin.

Ce matin, une de mes "minutes" m’entraîne vers cette vidéo :

Décidément, Bruits tape à la fenêtre, il faut que je l’écoute. Quant à l’image : ce sera le thème imposé de mes ateliers de rentrée. Ne pas les opposer, tous deux, bruit et image, mais qu’ils s’aident, au contraire, se nourrissent. Et encore, cette dernière chose : accepter la douceur.

Galerie

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