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LL (ailes et lisières)

dimanche 5 Septembre 2021, par Anne Savelli

Lundi La rentrée, pour l’instant, c’est relire une dernière fois ma partie de Lisières limites, le texte de L’aiR Nu consacré à l’écoquartier de Châtenay-Malabry. Chaque fois, je me demande pourquoi je me mets dans de telles difficultés quand il s’agit d’écrire un texte de commande — un peu comme si, sans le savoir, je testais la résistance du commanditaire ! Ce fut le cas pour Anamarseilles et pour Ile ronde : je me dirige toujours vers le plus compliqué. Ce matin, je simplifie à nouveau. L’après-midi, j’espère que c’est terminé, depuis le temps qu’y suis. Je me jure qu’on ne m’y reprendra plus.

Lecture pour le colloque de l’Université Gustave Eiffel

(bien entendu, si l’envie vous prend d’écouter ce début du texte, lu pour un colloque il y a quelques mois : j’ai changé des choses, depuis)

Lisières limites c’est l’évocation, en deux parties distinctes, de la construction d’un écoquartier, je l’ai probablement déjà raconté ici. Joachim Séné s’est occupé de celui de Châtenay-Malabry en racontant l’histoire du lieu mêlé à des souvenirs d’enfance. De mon côté, j’ai inventé un personnage (découpé en petits morceaux : d’abord un œil, puis une oreille, une langue, une main, un pied, une jambe, sans parler de l’esprit qui vient tout chambouler) face à un îlot de fraîcheur qui lui fait peur autant qu’envie. Parce que le texte m’effrayait moi-même, sans doute, avec sa masse de vide et d’abstraction (évoquer les peurs et les désirs des autres, qu’est-ce que ça veut dire, au juste ?), je l’ai bourré de cadres, de notes de bas de page, de gras et d’italiques... Puis j’ai essayé d’épurer cette partie.

Mardi. La matinée passe à comparer la nouvelle version à l’ancienne afin que Roxane Lecomte ait une idée du travail qui lui reste à faire pour terminer l’ePub. Voilà qui dure jusqu’à midi. Entre temps, j’ai appris que le carrefour sur lequel donnent mes fenêtres serait en travaux pour des mois à partir de la semaine prochaine. J’essaye d’en faire abstraction, de profiter du silence tout en commençant à penser "refuges", ce qui est d’autant plus difficile que d’autres incertitudes, et non des moindres, planent en cette rentrée. Mais restons centrée sur l’écoquartier, alternativement présenté comme une oasis... et un lieu de contamination à l’amiante. Décidément, tout n’est qu’alternance entre différents pôles, en ce moment.
(parfois je désespère, parfois je vais de l’avant)

Maintenant, que faire de l’ePub lorsqu’il sera prêt ? La question est restée en suspens durant l’été. Il faudrait qu’il ne se contente pas d’être, ce livre, mais nous fasse avancer, progresser. Comment le faire circuler au mieux ? Comment s’en servir ?

Voici la couverture, en attendant :

Elle est belle, non ? (Bravo Roxane : j’ai hâte de l’ajouter à la partie "livres" de ce site)

Nous pensons a priori le sortir le 15 septembre en ePub. Ce qui nous importe, c’est de savoir qui il pourra intéresser, dans un premier temps (quitte à proposer une version gratuite, mais c’est encore à discuter) et si, plus tard, une version imprimée pourra exister. N’hésitez pas à vous signaler si le projet, le texte vous intéressent !

Samedi Avoir terminé un livre, c’est toujours un moment important. Je pensais évoquer dans le journal les mauvaises nouvelles surgies ces jours derniers, mais non. Ce qui compte, c’est, le week-end venu, de se dire que c’était la semaine de Lisières limites et d’y associer ces photos de papillons, prises à Copenhague.

(photos dont l’auteur est mon fils)

Galerie

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