Retour à Saint-Germain : annonce

C’est au moment même où la correction des épreuves se termine, où le manuscrit est envoyé chez l’imprimeur qu’il m’est enfin possible d’annoncer l’autre bonne nouvelle de la rentrée : en septembre, quand paraîtra Saint-Germain-en-Laye aux éditions de l’Attente, j’entamerai une résidence au lycée international, en partenariat avec l’association culturelle La Clef, tous deux situés... à Saint-Germain.

Il ne s’agira pas d’une résidence de création : je viendrais principalement animer des ateliers d’écriture auprès d’enfants et d’adolescents, une fois par semaine environ. La réponse ayant été assez tardive, tout n’est pas encore fixé. Il est prévu, cependant, que j’invite Mathilde Roux à exposer à la Clef au printemps et que Jean-Marc Montera fasse le déplacement de Marseille pour une soirée de lecture vers le mois de mai. Je devrais pouvoir également demander à Mathilde, Joachim Séné et Magali Albespy de me rejoindre lors d’une séance d’ateliers. Ainsi, les villes passagères de L’aiR Nu, qui poursuivront leur route à Cergy, Champs-sur-Marne et Châtenay-Malabry, vont-elles également, désormais, concerner l’un de mes lieux d’enfance.

Que dire de Saint-Germain, le livre ? Peut-être qu’il s’agit d’un croisement entre conte cruel et faux guide touristique : c’est vrai, mais pas totalement. Est-ce qu’on peut parler d’autobiographie ? Oui, mais pas totalement là non plus. C’est peut-être le portrait d’une ville vu par quelqu’un que je ne suis plus et qui aimerait se faire entendre. On y trouve la Reine de cœur d’Alice, des portes, des fenêtres, un grillage et un fait divers ; des riches, des pauvres, des blondes, des brunes, une ombrelle japonaise bleue ; des Jacques célèbres (Higelin, Tati), Carole Laure et Lewis Furey ; une institutrice et une bibliothécaire, à qui le livre est dédié ; un parc, un château, la forêt, François 1er et Louis XIV ; des livres, l’école, des voisins, une galerie d’art, le Vieux-Marché, la rue de Paris et la rue au Pain. Et un peu de Varda, un peu de Demy quand même, lien avec Décor Daguerre oblige... J’ai d’ailleurs glissé une référence pour grands cinéphiles uniquement, on verra s’ils la trouvent et s’ils m’en disent quelque chose !

En attendant, Saint-Germain file chez l’imprimeur, donc, et je n’ai plus qu’à l’oublier. Rendez-vous en septembre.