La Boucle impossible

La Boucle impossible, livre co-écrit avec Joachim Séné, paraît le 9 avril 2024 aux éditions Joca Seria, dans la collection L’Eprit du lieu. Où il est question de savoir que faire des oeuvres créées autour du lac de Grand-Lieu en suivant deux personnages, Dita Kepler et Destroy Keeper.

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En résidence au Lac de Grand-Lieu, Anne Savelli et Joachim Séné avaient une mission. Depuis plus de vingt ans, des auteurs et artistes sont venus en résidence autour du lac de Grand-Lieu. Derrière eux, ils ont laissé des livres, des œuvres plastiques, des souvenirs dans les têtes de ceux qu’ils y ont croisés. AS et JS ont revisité cette matière accumulée au fil du temps qui compose une autre réalité de Grand-Lieu.

À travers deux personnages aux ambitions antagonistes (Dita Kepler, qui veut conserver les œuvres créées au bord du lac, et Destroy Keeper, qui a pour mission de les détruire), les auteurs convoquent les écrits et les présences de tous ceux et celles qui les ont précédés. Pour parvenir à leurs fins, ils vont même jusqu’à s’infiltrer dans un clip de Mylène Farmer, intitulé «  À quoi je sers  ». Faut-il résister à l’effacement, à l’oubli, et si oui, comment ? Telle serait, entre eux, l’éternelle question.

Des extraits des livres évoqués sont lus en page d’accueil du site de L’esprit du lieu, dans la bulle sonore.

Une lecture a eu lieu dans le village de Corcoué, entre la Logne et le cimetière, le 20 avril à 15h. Elle a été filmée par Arnaud de la Cotte.

Recensions :

Une recension de La Boucle impossible est à découvrir sur le site de Pierre Ménard, Liminaire.

"C’est un exercice intéressant auquel se livrent Anne Savelli et Joachim Séné. Cela pose des questions essentielles sur la production artistique dans un territoire donné. Qu’est-ce que l’on doit retenir ou plutôt qu’est-ce qui sera retenu du travail d’un·e artiste ?" : le site de chroniques littéraires La Vie sans principe parle également du livre.

La Boucle impossible fait partie de la sélection spéciale Marché de la poésie 2024 dans le quotidien L’Humanité, grâce à un article d’Alain Nicolas :