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Des journées entières à écrire

vendredi 29 Novembre 2024, par Anne Savelli

Quelques mots, avant de commencer : l’épisode de ce mois-ci est, comme je le dis au début, un peu particulier. Je l’ai en effet enregistré et monté au fur et à mesure, durant le mois de juin 2024 où il a été tourné. Si j’ai effectué des coupes à des endroits où ce qui était dit me semblait, a posteriori, un peu trop personnel (indications trop précises sur le texte en cours d’écriture, nom de rue...), j’ai cependant gardé une bonne partie de ce que j’ai raconté au micro.

Cela donne un épisode un peu plus long que les autres, et sans doute, également, plus "émotif". Je ne savais pas ce qui allait se produire à l’avance, et par moments, je réagis à chaud à ce qui m’arrive. À d’autres, je parle de ce que je suis en train d’écrire en suivant simplement ma pensée, sans remettre les éléments en contexte (mais cela ne dure pas trop longtemps. J’ai essayé de ne pas m’apesantir, parce que tout le monde ne suit pas le second podcast, Lire le bruit).

Bref, de quoi ça parle ? Eh bien, de ce qui se produit quand on cherche à ne faire qu’écrire. Quand on a enfin réussi à réunir toutes les conditions (matière, temps, argent, motivation...) et qu’on s’y met. Dans mon cas, il s’agit de terminer mon prochain livre, Bruits, en annonçant à la terre entière que je ne fais plus que ça jusqu’à l’automne et que, jusque là, please, do not disturb.

Des perturbations, vous l’entendrez, il y en a eu en réalité de tous ordres, des plus quotidiennes aux plus extraordinaires, en ce mois de juin. Bref, allons-y !

Quelques infos pour s’y retrouver : 

- le personnage principal de Bruits, une petite fille désignée par la lettre F, est en fuite

- les moments où on entend Jean-Pierre Melville et Chantal Akerman s’exprimer dans l’épisode peuvent être pris à la fois comme des illustrations de ce que je suis en train de dire, mais également de fausses pistes (bon, mettons ça de côté, ça, vous vous en fichez, puisque mon livre n’est pas encore paru)

- pour alléger un peu, on entend, à un moment, Lino Ventura dans Les Tontons flingueurs

- le bref passage de lecture est le début de Cap au pire, de Samuel Beckett, que j’ai intégralement enregistré par ailleurs

Références :

Jean-Pierre Melville, portrait en neuf poses, de André S. Labarthe, 1971 (vidéo entière sous le lien)

Chantal Akerman on making Jean (sic) Dielman (extrait non sourcé)

Le site du collectif L’aiR Nu

La musique est toujours de Jean-Marc Montera, les bruitages de la Sonothèque mais également, cette fois, de la BBC.

Galerie

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