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Le projet Jacqueline

samedi 25 Octobre 2025, par Anne Savelli

(Cité rouge, près de laquelle se trouve l’immeuble dont il est question dans l’épisode)

Voici un épisode un peu plus long que d’habitude, mais que je n’ai pu réduire davantage, tant il contient d’éléments qui m’intéressent. Il se réfère directement à la carte sonore que développe L’aiR Nu depuis l’été dernier, intitulée Par-là Paris. Le "projet Jacqueline", versant mémoriel de nos déambulations littéraires, vient en effet de lui.
Vous allez donc découvrir Jacqueline Hézon, qui fut ma voisine du 4e étage. La voici, chez elle, avec l’un de ses chiens :

Jacqueline était, pour reprendre une expression souvent utilisée par Thomas Clerc dans Paris, Musée du XXIe siècle, une "figure locale" du quartier Bolivar, près des Buttes-Chaumont, lieu où elle a grandi et qu’elle n’a jamais vraiment quitté. À un moment, elle raconte qu’elle a vécu, lorsqu’elle travaillait à l’hôpital Bichat, dans les 17e et 18e arrondissements, mais, comme vous l’entendrez, elle revenait tout de même quotidiennement dans ce quartier du 19e que nous avons partagé - raison pour laquelle, au demeurant, elle n’a jamais passé le concours d’infirmière et n’a donc jamais gagné sa vie comme elle l’aurait pu.

(plaque de la rue des Chaufourniers, évoquée par Jacqueline)

(plaque du 99 avenue Simon Bolivar, également mentionnée par Jacqueline)

J’ai monté cet épisode en utilisant une version de travail que j’ai retrouvée, qui devait servir de point d’appui pour un projet de L’aiR Nu. Je n’ai pas cherché à la transformer (ma voix est lointaine quand je pose les questions, par exemple) mais je n’ai évidemment sélectionné que certains passages. De la trentaine de minutes "d’épuisement de l’avenue Simon Bolivar" évoquée à un moment dans l’épisode, j’espère tout de même faire quelque chose prochainement.

Qui dit épuisement d’un lieu dit Georges Perec, bien sûr. De fait, tous les extraits de textes lus sont tirés du chapitre "Le quartier" d’Espaces d’espaces.

J’évoque par ailleurs La Femme au petit renard de Violette Leduc.

Les extraits musicaux, eux, sont tirés des films L’Homme de Rio de Philippe de Broca (1964) (bande originale de Georges Delerue) et de L’Eté en pente douce de Gérard Krawczyk (1987) (bande originale de Roland Vincent).

La musique du générique, elle, est toujours de Jean-Marc Montera. Les bruitages sont issus de la Sonothèque, de la BBC et de ma petite collection personnelle.

Enfin, voici le flyer mentionné dans l’épisode :

Galerie

Cliquez sur une photo pour avoir le diaporama

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