Archives, tapis de feuilles

(parc de la Butte du chapeau rouge)

L’automne est ma saison préférée et je regarde de tous mes yeux les tapis de feuilles jaunes, quand je n’ai pas le nez ni dans les cartons, ni dans les livres pour L’aiR Nu. Nous déambulerons à Danube le 13 novembre prochain, et d’ailleurs, voici le flyer que Joachim vient de créer :

En attendant, il faut s’assurer de la cohérence, non seulement du chemin emprunté, mais également, bien sûr, des textes choisis. Comment ne pas faire trop long ? Tel est pour le moment ce qui nous occupe.
Danube est un quartier peu connu de Paris, même s’il inclut celui de la Mouzaïa. Nous y découvrons pourtant, au fur et à mesure, de plus en plus de richesses, que nous ne pourrons pas toutes exploiter.

Nous partirons de la médiathèque James Baldwin, sur laquelle je reviendrai, je pense, ici, plus d’une fois, puisqu’elle deviendra l’une de "mes" bibliothèques lorsque j’aurai déménagé. C’est encore à Baldwin que nous interrogerons les participant-es pour le "projet Jacqueline", dont justement, l’épisode de podcast qui lui est consacré vient de passer "en public", pendant que je réussissais à boucler celui que les abonné.es Patreon entendront le 25 novembre (ouf !).
Pour prendre de l’avance, ne pas me laisser dépasser, j’ai déjà enregistré et intégré, dans la carte Par-là Paris, quelques unes des lectures que nous effectuerons le 13 novembre . Si vous avez envie de savoir lesquelles, naviguez donc dans le 19e...

À part ça, le tri des archives se poursuit, et c’est ainsi que j’ai retrouvé plusieurs clichés de ma période "choriste dans un groupe de rock" à la fin des années 80. La fille aux collants rayés, eh oui, c’est moi ! Un clin d’oeil à Valérie, la chanteuse du groupe Axone, si jamais elle passe par ici.
"On était badass", m’a-t-elle dit hier quand je lui ai envoyé ces photos de photos. C’est vrai ! Ça aurait été chouette de le savoir, alors (je parle pour moi, en tout cas). Souvent, j’ai envie de dire aux jeunes filles, aux jeunes femmes, que leurs complexes n’ont absolument pas lieu d’être et qu’un jour, elles le sauront.