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Deux semaines de relecture

dimanche 30 Juin 2019, par Anne Savelli

Cette photo a été prise à Champs-sur-Marne, l’une des villes qui constituent Marne-la-Vallée, au début de la quinzaine dont il est question dans cet article. Elle fait, en clin d’oeil, le lien entre les différents projets qui m’animent en ce moment le long de la ligne A, Saint-Germain d’un côté, Champs de l’autre : ainsi la RATP ferait, sur ses panneaux, de la pub à mon livre alors qu’il n’est même pas sorti ?

(D’un côté Saint-Germain-en-Laye chez L’Attente, qui m’envoie les épreuves du livre, de l’autre À travers champs, dont Roxane Lecomte est en train de s’occuper : epub et couverture à venir)

Je prends la photo au moment où je crois encore que je relaterai ma semaine le dimanche suivant, ne sais pas encore que les relectures vont occuper une bonne partie de mon espace mental : il va s’écouler quinze jours avant que je n’écrive quoi que ce soit ici. Entre temps, j’oublie forcément des choses, entre autres le refus du CNES de m’intégrer à son second programme GRACE, refus qui, à vrai dire, ne me chagrine pas longtemps : en montant le dossier, j’ai eu des idées pour Bruits, c’est ce qui compte. De plus, le projet de L’aiR Nu, cette histoire de villes passagères, est de plus en plus cohérent et productif : mieux vaut rester centrée dessus. Deux réunions sur les deux projets de Marne-la-Vallée, la maquette urbaine et l’écoquartier, me le confirment.
Bien. Retour à Saint-Germain, disions-nous.

Examen des corrections, ajouts de paragraphes et questions qui se posent avant la signature du BAT (être cohérente quant à l’usage des noms propres, réfléchir à ce qui, dans le livre, fait conte et autobiographie), je pense aux gens, morts ou vivants, réels ou fictifs peut-être, en tout cas métamorphosés, qui peuplent ce livre. Est-ce que l’écriture doit primer sur tout ? Est-ce que je risque de blesser ? D’aplanir ? Faut-il rester dans la nuance ? C’est un livre dans lequel la stigmatisation, l’humiliation ont leur place et c’est de la mienne qu’il s’agit. Relire encore, assumer tandis que le temps presse et qu’il me faut avancer sur les autres projets (ces prochains mois seront liés au travail sur le feuilleton, j’en reparlerai).

En attendant, durant ces deux semaines, en rangeant je retrouve un poème sur l’espace écrit à l’école primaire, en CE2 je dirais, époque Saint-Germain en tout cas. Comme on le voit, il est déjà question d’espace, n’est-ce pas ?

Un autre jour, une nuit plutôt, à [04:30] pour reprendre la signalétique Bruits, une bagnole crame sous mes fenêtres :

C’était déjà arrivé en 2013 et je repense au passage de Décor Daguerre directement écrit à la suite, chapitre intitulé Autoportrait au feu.

Il faudrait encore parler l’installation sonore de Cécile Beau sur une péniche quai de Seine que je vais voir grâce à la bibliothèque Villon :

Mais je dois avancer, pardon. À la semaine prochaine, j’espère.

Galerie

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