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En revue

dimanche 13 Juin 2021, par Anne Savelli

De retour de Marseille avec la revue de la Marelle récupérée juste à temps, je poursuis ce que l’énergie de la résidence m’a permis ces derniers jours : envoyer le dossier de L’Objet de ma vie, nouveau projet de L’aiR Nu, aux partenaires éventuels. Il s’agira pour le collectif de proposer à des gens de nous dire, à travers un objet qu’ils nous présenteront, quelque chose de leur existence.

Justement, à propos d’objet, la revue que je tiens en main n’a pour moi rien d’anodin : c’est, concrètement, ma première "réalisation" depuis la reparution de Des oloés il y a un an. Qui plus est, nous avons pu la faire naître très vite : j’ai rendu le texte lors de mon avant-dernière période de résidence, début mai, lorsque nous étions encore en confinement.

(4e de Pascal Jourdana, grand merci à lui !)

Cette rapidité d’exécution a tout de même un prix : la maquette a malicieusement glissé, à la place de ma réponse à la question "quelles sont vos bonnes résolutions pour cette résidence ?", un mystérieux texte sur les tarots de Marseille ! Les premiers exemplaires seront donc, à terme, des collectors. Pour l’instant, il s’agit d’en donner quelques uns autour de moi, ce qui n’est pas un petit plaisir.

Autre plaisir : voir apparaître un peu de Lisières limites ailleurs que dans mon ordinateur et ce, au moment où Roxane Lecomte s’occupe de l’epub, couverture et maquette. Nous ne savons pas encore exactement ce que nous ferons de ce texte, mais voilà qui nous ramène au livre précédent de L’aiR Nu, À travers Champs, qu’il faudrait vraiment faire connaître. Ni une, ni deux, nous lançons la chaîne Youtube du collectif avec cette première lecture, également sur Instagram (c’est pourquoi, alors, elle ne dure qu’une minute, format maximum autorisé) :

Mine de rien, créer un jingle, nous bagarrer avec l’interface d’Instagram nous a pris du temps. Mais, s’il y a un intérêt pour ce format, nous poursuivrons ces courtes lectures qui rapprochent les deux parties du texte, la mienne et celle de Joachim Séné. Et donc, abonnez-vous, selon la formule consacrée !

Dire, enfin, que nous avons également préparé la restitution de Nos îles numériques, qui aura lieu le 24 juin à la bibliothèque de La Haÿ-les-Roses. Durant la réunion, nous nous rappelons l’origine du projet, mis en place avant la pandémie. C’est peu dire que le numérique a joué son rôle depuis, pour le meilleur et pour le pire. Personnellement, je ne regrette vraiment pas d’avoir, à partir de 2019, coupé toutes mes notifications et commencé à utiliser les réseaux sociaux autrement (TT en japonais sur Twitter, présence rare sur Facebook, qui me le rend bien en ne me montrant quasi plus rien de ce que mes "amis" mettent en ligne tandis que j’ai plus de 500 demandes en attente, ce qui montre bien l’inanité du système). Il y a des moments où je me coupe de l’actualité (la résidence, pour ça aussi, a bien aidé), n’ai pas la moindre idée des polémiques en cours.

Cette semaine, également, j’ai tenté de reprendre le métro, ce qui a créé en moi un début de panique, parce qu’il y avait trop de messages sonores et de gens en mouvement dans le wagon. Cela n’a rien à voir ? Si, quand même. Pour moi, sur les réseaux, c’est un peu pareil : j’évite les "bruits", le trop de mouvements. Je suis quelques personnes ou des chaînes Youtube que je ne commente pas, me crée quelques rituels et désormais, en reste là. Cela peut sembler paradoxal puisque nous développons de nouveaux espaces sur les réseaux, en collectif. La voilà peut-être qui se dessine pourtant, cette île numérique.

Galerie

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