parution le 03/10/2024
ISBN 978-2-490364-42-8
53 pages
12 euros
Et Bruits arriva
dimanche 23 Novembre 2025, par
Bruits, qui paraît le 7 janvier prochain, arriva chez Actes Sud en début de semaine, juste avant que je ne vienne signer les services de presse.
Bruits arriva, dans ma main, au comptoir de l’adresse parisienne de la maison d’édition, grâce au jeune homme présent à l’accueil qui m’offrit le livre et un thé.
Bruits arriva, ensuite, et successivement, dans "mes" deux appartements, aux étagères également vides. Ci-dessus, dans le nouveau logement, où je vivrai dans une semaine ; ci-dessous, dans celui que nous aurons quitté :
(C’est fou, quand même, qu’il surgisse au moment où toutes les étagères sont vides !)
(Elle est belle, la couverture, n’est-ce pas, même prise sans lumière ? Je l’ai aimée tout de suite, moi, en tout cas.)
Bruits arrivera ces jours-ci chez de nombreux journalistes et quelques libraires, ce qui n’a pas été sans m’octroyer un certain vertige, et même un certain blues, après trois heures de dédicaces. Sur le moment, je n’avais plus envie qu’il circule. Pas envie de me retrouver, malgré moi, dans une position d’attente, ni d’être aspirée par l’énergie qu’elle mange.
Il faut dire aussi que j’ai eu peur, durant plusieurs jours, qu’un immeuble soit détruit puis reconstruit à deux numéros de mon nouvel appartement. Pour l’instant, ce n’est pas prévu, en fait, même s’il va y avoir des travaux de soutien d’un immeuble proche - travaux que, peut-être, je n’entendrai pas. J’ai tout de même passé une soirée à me battre contre cette idée de malédiction, ce sentiment de se croire perpétuellement pourchassée par le bruit — cela fait plus de 30 ans que ça dure, on comprend, je pense, l’hyper-vigilance de ce côté-là.
Or, non. Bruits est un livre et il est là, présent dans deux lieux différents. C’est tout.
(Photos d’entre mes deux chez moi, illustrant également le terrain de jeu de L’aiR Nu en ce moment.)
Avant de le découvrir chez Actes Sud mercredi, il y eut un autre moment d’importance, cette semaine : celui de "l’atelier de parole" du projet Jacqueline à la bibliothèque James Baldwin, durant lequel nous avons interrogé les participant·es sur leurs souvenirs et leurs pratiques de la ville. Ce que je constate, avec le projet Par-là Paris, c’est que les personnes qui viennent à la déambulation littéraire sont de retour la fois suivante lorsqu’il s’agit de se raconter. Voilà un signe encourageant : elles nous font confiance, semble-t-il.
Parmi celles que nous avons rencontrées, par exemple, il y a la comédienne Francine Olivier, bientôt 87 ans, qui nous a raconté la vie de la SFP, studios des Buttes-Chaumont aujourd’hui disparus. Vous pouvez l’écouter ici. (Joachim a rajouté un menu "Nouveautés" très pratique, dans la carte, par ailleurs, vous verrez).
Voilà... Je retourne à mes éternels cartons, non sans vous avoir dit que vous pouvez, si vous êtes dans le coin, passer ce dimanche après-midi, entre 15h et 18h, au centre d’animation Angèle Mercier, 135 boulevard Sérurier, dans le quartier Danube, à Paris, pour vous faire expliquer le pourquoi du comment de notre carte sonore ou, plus prosaïquement, nous saluer et boire un verre !
(Cette photo est un clin d’oeil à la 4e de couverture du livre, private joke, donc, pour le moment :-))
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