Garder le rythme

(PluieOragePluie POP POP POP on garde cependant le rythme)

Le semainier de dimanche dernier s’appelait "Cap" et, cette semaine, je tente de tenir le mien, en restant concentrée sur Bruits chaque jour, seule manière de l’écrire, et sur le podcast. L’amusant, c’est que l’épisode de Faites entrer l’écriture de juillet sera consacré à cette organisation quotidienne, ce qui, précisément, la bouscule un peu. Il faut raconter au micro comment ça s’articule, cette histoire de "blocs de temps". Or, l’un des blocs, c’est précisément le podcast et il en grignote.

Mais bref, ce qui compte, c’est de croire à ce qui se passe, dans Bruits. D’y croire au point de refuser un poste à la rentrée (à ce point, oui). Écrire, enregistrer, monter. Les jours filent à toute vitesse. Je bénis secrètement le temps pluvieux qui désespère tout le monde. Je crois que je travaille beaucoup mais sans m’en rendre vraiment compte (mon corps, si. Heureusement que je commence chaque journée par une balade aux Buttes-Chaumont). Quant à ce journal, je le rédige assez tôt, dès mercredi, comme la semaine dernière, pour prendre de l’avance sur la suite des événements.

Événements ? Ce serait beaucoup dire, mais j’ai décidé de passer au Marché de la poésie avant le week-end, peut-être le jeudi, et avec L’aiR Nu, nous avons une réunion le vendredi, ce qui modifie la donne. Ça n’a l’air de rien, mais il ne faut pas perdre le rythme initial.
(À propos de Marché de la poésie, on peut se donner l’impression d’y être en écoutant cet épisode de podcast.)

À taper ces mots, je me rends compte que cette semaine, je ne veux surtout pas parler écriture. J’ai peur de la déperdition, de déréaliser ce qui, fictif, a réussi à devenir réel pour moi, à force d’y rester chaque jour. Ce sur quoi je travaille, je n’ai plus envie d’en dire quoi que ce soit. Ça pourrait se raconter comme une aventure, peut-être - mais ce serait le piège, l’écriture s’arrêterait net.

Alors, illustrer avec quelques photos des Buttes, et avancer.