parution le 03/10/2024
ISBN 978-2-490364-42-8
53 pages
12 euros

Le retour de L’aiR Nu
dimanche 25 Juin 2023, par
(Enfin une photo récente : le dispositif mis en place pour le webinaire auquel nous avons participé jeudi à l’Université Gustave Eiffel de Marne-la-Vallée)
Cet article devrait être moins long que le précédent, qui revenait en détail sur mon expérience de non-lecture durant sept jours — épisode du semainier qui, paradoxalement peut-être, a été beaucoup lu ! Depuis, j’ai poursuivi sur ma lancée, continué à me connecter assez peu aux réseaux sociaux et à regarder l’actualité d’assez loin, preuve que j’avais besoin de cette mise à distance.
Ma semaine a, de toute façon, été assez accaparée par L’aiR Nu, ce collectif que nous avons ouvert à quatre en 2015 et qui compte désormais dix membres. En effet, après Christine Jeanney, c’est Karen Cayrat qui nous rejoints cette semaine (bienvenue à elle !). Ces arrivées sont fort motivantes : les projets foisonnent, les idées de créations sonores circulent — ce que vous ne manquerez pas de découvrir à partir du mois de septembre. Je suis vraiment contente que le collectif retrouve cette forme dynamique.
L’aiR Nu a également pris de la place, cette semaine, parce que j’ai commencé à relire La Boucle impossible, ce texte écrit à deux, avec Joachim Séné. Retrouver le lac, le personnage de Dita Kepler, son rival, Destroy Keeper... Il y a encore un peu de fignolage aux entournures et un texte de présentation à écrire, mais ça avance.
Autre livre écrit avec Joachim pour L’aiR Nu et revenu sur le devant de la scène : Lisières limites, dont nous avons lu des extraits lors d’un webinaire là aussi très dynamique, organisé par Virginie Tahar, l’enseignante chercheuse avec laquelle nous travaillons depuis maintenant plusieurs années. Virginie a présenté le programme E3S, ce projet commun à l’Université Gustave Eiffel et au constructeur Eiffage auquel nous avons collaboré de 2018 à 2020, et dont vous pouvez retrouver de nombreuses traces dans Les villes passagères, sous les onglets dédiés à Châtenay-Malabry.
Brusquement, en l’écoutant, en constatant que nous avions, malgré les aléas, fait partie d’un tout, réussi à mener à terme ce que nous avions entrepris, j’ai eu le sentiment que la pandémie, les confinements, étaient enfin derrière nous. C’est peut-être illusoire. Qu’importe, cette joie était bien présente.
Écrit pendant, malgré, avec et contre le Covid arrivé comme en boomerang, en écho alors que nous nous posions la question du réchauffement climatique, Lisières limites est un texte qui a eu toutes les peines du monde à se faire connaître. C’est pourquoi ce fut un plaisir, mais aussi un accomplissement, que de pouvoir le présenter.
Pour accompagner cette journée, j’avais auparavant mis en ligne la lecture intégrale de la partie de mon livre, Peurs et désirs des gens des villes, un enregistrement de 45 minutes, quand même, que j’avais complètement oublié. À quel point nous travaillons, parfois, sans nous en rendre compte...
Avec tout cela, Bruits a pris du retard. Mais je réussirai bien à voler du temps, comme je l’ai raconté dans le premier épisode du Patreon (le deuxième ne saurait plus tarder). Et puis, nous sommes dix, maintenant !
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