Livres, lieux, liens

Encore une fois, la semaine aura été marquée par le désir de basculer de Musée Marilyn à Bruits, retour au roman qui s’opère cette fois (et peut-être étrangement) par l’œuvre de Georges Perec, la lecture de Lieux en particulier. Je n’en parle pas davantage car Perec sera l’objet du prochain épisode de Lire le bruit [1]. Disons simplement que je m’amuse beaucoup, depuis deux jours.

Musée Marilyn, il faut tout de même que j’y revienne, car cette semaine a été marquée par le dévoilement de la magnifique couverture de Rémi Pépin. Elle me porte, elle me donne des ailes, depuis que je l’ai vue ! Claro a de son côté posté le texte de présentation du livre, que voici :

Que raconter d’autre ? Peut-être que l’agenda de juin se remplit. Qu’il va s’agir, maintenant, pour moi, de faire connaître Musée Marilyn aux libraires, à Paris puis à Arles lors des rencontres d’Actes Sud. Ce sera dans un mois, j’ai le temps d’y penser mais j’y pense déjà, bien sûr.

Durant ce mois de juin, je participerai également à l’hommage rendu à Delphine Bretesché par les éditions Lanskine, le 7 au soir à la librairie L’Ours et la vieille grille (9 rue Larrey, Paris 5e) : j’en reparlerai ici. Je bouclerai également le "grand tour" du Louvre avec la classe de 3e du collège Edgar Varese.

(tentative de description de mon samedi, autrement appelée "Perec Pessan")

En attendant, et surtout sans attendre, il faut se remettre à Bruits.

Je profite tout de même du semainier pour dire quelques mots de ma journée d’hier, un samedi d’atelier où j’ai fait découvrir trois livres d’Eric Pessan (La Connaissance et l’extase, paru chez L’Attente, Photos de famille, illustré par Delphine, et Rien dans mon enfance, tous deux chez L’Oeil ébloui), non sans avoir, auparavant, été emprunter Je suis né de Perec (on y revient) à la bibliothèque Fessart, dans le 20e, en traversant les Buttes Chaumont. J’ai découvert, à cette occasion, que la bib fêtait ses 100 ans et invitait ses usagers à partager leurs souvenirs du lieu : j’en ai plein, j’irai, ai-je dit.

(voilà qui me rappelle mon désir d’écrire sur les bibliothèques de la ville de Paris, ai-je pensé en revenant) (insérer ici un clin d’œil à Pierre Ménard)

Bref, comme on le voit, la semaine qui vient de s’écouler fut pleine de livres, de lieux, de liens : l’essentiel de ce qui faisait ma vie avant la pandémie et qui, je l’espère, se réinstalle pour de bon.