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Narcisses

dimanche 17 Mars 2024, par Anne Savelli

Je vais faire court, cette semaine, à cause de cette multiplicité des tâches dont je parlais dimanche dernier, mais il est amusant de constater que les statistiques de ce site ont explosé (je crois que je le dois à Fabienne Swiatly : merci, Fabienne) juste au moment où je décidais de supprimer toutes les notifications des réseaux sociaux auxquelles j’étais encore soumise. Plus de chiffres pour dire "j’aime", c’est fini. Plus d’avertissements (c’est le mot). Voilà qui va me dégager du temps, que je passerai à faire ce que j’ai dit ici, et c’est tout. À l’écrire, monte en moi une certaine joie, je l’avoue.

Ce n’est pas que je ne passerai plus sur les RS. Du reste, nous poursuivons notre petit feuilleton pré-parution de La Boucle impossible, avec Joachim Séné, sur Instagram et, dans une moindre mesure, sur Facebook. Mais je ne serai plus sonnée.

Passons à autre chose. Je crois que je viens de comprendre, successivement et de façon assez brutale, comment "fonctionnent" deux de mes personnages principaux de Bruits, projet dont je me prépare à parler à Marseille début avril, lors des écrits du numérique d’Alphabetville — hélas, je vais rater la soirée de lancement de la collection Perec 53, qui a lieu le 4 à la librairie L’écume des pages, à Paris, mais je vous incite à y aller, bien sûr. Ces réflexions sur les personnages ne sont pas sans rapport avec l’épisode de podcast que je viens de terminer sur Dita Kepler, et qui sortira le 25 avril pour les abonnés, par ailleurs.

Je livre tout cela en vrac, c’est vrai, mais j’ai du temps à rattraper après en avoir trop passé, ces dernières semaines, à me ronger pour pas grand chose. C’est fini : action ! Et donc, j’écris la préface de la revue qui paraîtra à la fin de ma résidence de Clermont ; je réponds aux étudiant.es (ce qui me manquera, ensuite, je le sais) ; je ne lâche pas mes ruminations bruitistes (découper des images, les assembler, écrire, réfléchir) ; je garde un oeil sur mes Delphines et sur Dita Kepler ; je mixe mon épisode de podcast en évitant toute saturation pour la première fois, victoire (Qu’est-ce que c’est que tous ces "je", soudain, en début de phrase ? On dirait un article de presse magazine !) ; et enfin, j’écoute longuement Thierry Bodin-Hullin, l’éditeur de L’Oeil ébloui, me parler de mon manuscrit, Lier les lieux, élargir l’espace, qui sortira en octobre. Certains passages demandent des éclaircissements. Je l’écoute, je l’entends. Ce qu’il me dit infuse.

Et la ligne de narcisses de Delphine Bresteché, à Corcoué-sur-Logne, est en fleurs.

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