Ouvrir en grand

Qui dit nouvelle année aurait pu dire semainier plus long que de coutume, sous forme de bilan ou de vœux pour l’avenir, seulement j’ai le Covid et vais donc écrire comme je respire ces jours-ci : court !

Et comme ce qui me soulage le mieux, c’est de laisser ouvertes les portes-fenêtres, je nomme donc cet épisode ouvrir en grand : les fenêtres, les yeux, les oreilles, l’espace entre les bras, les pensées, les désirs.
(ci-dessus, ma seule sortie de nuit - 21h - quand je ne savais pas encore que j’étais positive)

Voici également à quoi ressemble mon "journal de Paris", entamé à l’isolement (pour moi-même seulement, a priori, et pendant un an), ce qui n’empêche pas d’avoir de quoi dire. Dans le nouveau carnet rouge (celui des trois pages du matin, pour ceux qui auraient suivi), j’ai indiqué mes bonnes résolutions, que je note ici également, par contre :

- avoir terminé d’écrire Bruits dans l’année

- me servir des carnets vierges que je stocke et lire les livres non lus qui s’empilent dans mon appartement au lieu d’en acheter toujours davantage (j’ai commencé hier par Rue des boutiques obscures de Modiano, une édition de 1979 trouvée dans une boite à livres, bien moche mais bien confortable) (et comme j’ai découvert, dans la foulée, qu’il avait eu le Goncourt alors que La Vie mode d’emploi n’avait récolté qu’une seule voix, cette année-là, j’ai bien envie de relire ce dernier)

- gagner de l’argent sans me fatiguer.

Pourquoi n’ai-je encore jamais formulé ce vœu de cette façon-là ? Je n’en sais rien, mais depuis, cette phrase fait ma joie.

Un dernier mot pour dire que comme nous sommes, non seulement le premier dimanche de l’année, mais aussi du mois, mon troisième épisode de Lire le bruit est en ligne.

À bientôt pour en dire plus long et en attendant, excellente année à toutes et tous, bien sûr !

(je vous mets un petit air dans la tête, au passage)