Livre numérique écrit par L’aiR Nu
(Pierre Cohen-Hadria, Mathilde Roux, Anne Savelli, Joachim Séné)
téléchargeable gratuitement
et site web
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dimanche 24 Octobre 2021, par
Décidément, cet automne, le semainier fait vraiment feuilleton : les événements, si petits soient-ils, de la semaine précédente ont des répercutions la semaine suivante. Ainsi, l’énergie déployée pour la constitution de cinq dossiers (deux pour L’Objet de ma vie, un pour Bruits, un pour Dita Kepler, un pour je ne sais plus lequel de ces trois projets-là), suivie de révélations autour de la constitution du jury de l’une des commissions ont-ils joué sur celle qui s’achève aujourd’hui.
En bien comme en mal : au Marché de la poésie (je vais y revenir), la rédaction du texte de présentation de L’Objet de ma vie m’a certainement permis d’en parler plus facilement aux gens qui pourraient être intéressés. Surtout, nous avons commencé à mettre Roxane Lecomte dans la boucle et c’est une grande joie à la fois de la revoir et de constater qu’elle est vraiment partante, enthousiaste pour nous aider à faire du projet sonore un véritable site-immeuble dans lequel on viendra écouter les gens nous parler d’un objet qui a compté pour eux.
Roxane qui, toujours elle, a crée les couvertures de nos livres chez publie.net mais aussi de ceux de L’aiR Nu (dont Lisières limites). Nous arrivons mercredi, premier jour du marché, munis des flyers que Joachim a conçus et que l’université Gustave Eiffel nous a généreusement offerts. Guillaume Vissac en place quelques uns sur le stand de publie (voir photo ci-dessus). Ester Modié propose, elle aussi, d’en poser quelques uns chez les Inaperçus, autre maison d’édition que j’aime retrouver au Marché (j’ai d’ailleurs craqué pour leur dernier livre).
Mais je disais "en bien comme en mal" au début de l’article en parlant des répercutions de la semaine précédente. De fait, je suis atteinte d’une crise d’anxiété H24 depuis plusieurs jours qui découle directement des difficultés de cette rentrée (les premiers dossiers refusés, l’un des nouveaux qui a peu de chances), anxiété que j’ai prise, médicalement, à la racine pour réussir à la soigner avant qu’elle ne devienne trop envahissante. Mais rien n’est simple. Chez moi, elle a pour particularité d’être à la fois paralysante et par moments dissimulable, ce qui ne m’aide pas à m’en occuper activement.
(écrire cela, ce dimanche matin, est une façon de le faire, néanmoins)
Et puis, bien sûr, l’absence de Philippe (Aigrain) est palpable en ce mercredi et ce n’est pas facile de se détacher de cette tristesse-là. Heureusement, je ne sais si c’est Roxane qui a eu l’idée d’apporter une photo de lui et de la mettre bien en évidence sur le stand mais le vendredi, quand je reviens, la voir m’apaise. Il est là, il est toujours là.
Il est là et il y a la team, l’équipe, le clan, la famille publie : rien à faire, c’est vrai, je les aime et je suis toujours si contente de les voir, de les retrouver. Les voici en partie :
De gauche à droite, Roxane Lecomte, Benoit Vincent et Guillaume Vissac, auxquels ils me faut ajouter ceux que j’ai vus vendredi : Virginie Gautier, Julie la libraire associée à la maison d’édition ou encore Fred Griot, qui sort un nouveau livre. Si le samedi, je ne reviens pas, au moment où j’écris (nous sommes dimanche matin), voir leurs têtes me donne envie d’y retourner.
Quoi d’autre ? Il y a la mélancolie de me dire que mes derniers livres ne se trouvent qu’à cet endroit-là, à Paris, place Saint-Sulpice, en ce moment, mélancolie qui est aussi une joie quand je passe devant les stands. J’apprends par ailleurs que mon projet sur Mystag ne pourra pas, éditorialement, voir le jour avant quatre ans. Je pense que c’est un choc, mais comme je suis un peu anesthésiée ces jours-ci, je ne m’en rends pas compte au début. En rentrant chez moi, en encaissant, en digérant l’information, je me dis simplement : voilà un dossier à refermer pour l’instant. Continuer à écrire pour le pur plaisir de fréquenter le magicien, oui, il n’est pas question de se priver de ce qu’il pourra m’apporter. Mais plus forcément tout de suite. Plus maintenant. Il faut se recentrer sur Bruits qui, lui, ne cherche pas d’éditeur "papier" — et peut-être en trouvera-t-il, pour finir, allez savoir. Fermer un dossier c’est par moments une bonne chose, même pour une arborescente comme moi.
(À ce propos, ma réflexion à ce sujet suit son cours. Je suis en train de me dire que je vais retourner au Marché de la poésie cet après-midi mais à pied, profitant du soleil, écoutant la fin du congrès au casque. Si jamais on se croise, que vous avez lu ce semainier, que ça vous dit d’en parler, bienvenue, vous pouvez me faire signe...)
(mes autres livres du Marché, sur le stand des éditions de L’Attente)
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