Quelques avancées

Lundi soir Entre ceux qui sont malades et ceux qui sont fatigués, la réunion de L’aiR Nu de janvier se fait en petit comité - et nous oublions, je m’en rends compte ensuite, de parler de ce que nous pourrions faire pour les dix ans du collectif, qui aura lieu au printemps ! Bon, nous trouverons... Je suis guérie de la grippe mais quelque chose traîne un peu, qui m’empêche d’être en forme le soir. D’ailleurs, vendredi dernier, je suis allée écouter Claro à la Maison de la poésie en repartant tout de suite, très vite, chez moi, alors qu’il n’était que 20 heures.

(Il a valsé sur scène, figurez-vous.)

Mardi La "méthode" que j’ai trouvée la semaine dernière pour parvenir enfin à maîtriser Bruits fonctionne. Je travaille énormément chaque jour, avec ou sans pause à midi. Ce jour, vers 15h, je sens bien qu’il faut que je m’arrête un peu et que j’aille prendre l’air, pour surveiller le chantier de la place Colonel Fabien et nourrir le Journal du Combat, tiens, au hasard. Je traîne, cependant. Juste à ce moment-là, m’arrive un mail : une proposition que j’avais reçue l’an dernier (avec échange de messages et visite de ma part), d’écrire à nouveau sur Marilyn Monroe pour un catalogue d’exposition tombe à l’eau, parce que, selon ce qu’on me dit, l’éditeur veut privilégier les textes universitaires. Ironie du sort : il m’a été demandé, la semaine dernière, de faire partie du comité de suivi d’une thèse en recherche-création.

Bon, je comptais dessus, ça m’en file un coup, comme on dit, et l’électrochoc précipite ma sortie. En marchant dans le quartier, je me demande si après ma promenade, je retrouverai de la motivation pour continuer ce que j’ai entrepris aujourd’hui (chaque soir, je me donne des "missions" pour le lendemain). En rentrant, je me rends compte que oui. Tout en retraçant, puis redressant, le parcours d’un personnage central de Bruits, je réalise que je suis contente des passages que je relis. Enfin. Pour la première fois depuis le début, je commence à penser que je finirai par transformer ce magma de mots en livre. Enfin. Mais il y a encore du boulot.

Mercredi Poursuite de la méthode, qui fonctionne (j’ai totalement oublié la déconvenue d’hier). Énorme boulot, toujours, et attention à ne pas en faire trop, me dis-je, le soir, le cerveau en compote, après avoir passé la troisième journée de suite entièrement à l’intérieur du livre, notant des trucs comme "jonction terre espace ok", "minutes accélérées", qui n’ont de sens que pour moi.

(photo de Pierre Ménard trouvé dans cette belle page)

Vendredi Hier, une bonne nouvelle pour L’aiR Nu : la mairie nous accorde une petite subvention pour participer au Printemps des cimetières qui aura lieu le dimanche 18 mai prochain. Nous allons donc pouvoir organiser une déambulation littéraire dans le cimetière autour de la figure de Maryse Hache, ce qui nous fait immensément plaisir.