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Quelques ressources

dimanche 5 Octobre 2025, par Anne Savelli

Mercredi Le long des grilles des Buttes-Chaumont, je découvre une photographe quasi inconnue, Nicole Lala, disparue en 2015, dont l’oeuvre est rendue visible grâce à sa fille, Delphine Bonnet. Une première exposition, à l’Hôtel de Ville, m’avait échappée. Je suis heureuse que l’arpentage du quartier me permette d’avoir accès à ces photos de Paris prises dans les années 1960 :

Comment voir d’autres images de cette photo reporter qui en a vingt milles ? Voilà une des questions que je me pose cette semaine, tout en découvrant des ressources insoupçonnées au fond du XIXe arrondissement, initiatives à suivre, lieux à visiter.

Jeudi Se souvenir de lire, de prendre des notes au café, comme à 18 ans. Recommencer, retrouver le fil. J’entame deux carnets, l’un sur un quartier appelé à revenir ici, dans le semainier, l’autre consacré à la récolte que je veux faire de textes écrits par des écrivaines à propos de Paris. J’ai lancé un appel sur divers réseaux sociaux et je voudrais qu’au fil des jours, les pages soient pleines de conseils, de citations, d’idées. Trouver des extraits de livres écrits par des femmes sur un arrondissement précis est difficile, surtout lorsqu’il faut prendre en compte l’accessibilité du texte (L’aiR Nu a pour mission, en novembre, de participer à un festival destiné à un public qui n’est pas nécessairement familier de la langue française : comment ne pas évacuer le littéraire pour autant ?)

Vendredi Tout en préparant ces interventions de novembre, il est temps pour nous, également, de nous lancer dans les déambulations destinées à un public de touristes francophones amateurs de littérature. Nous proposerons, dans un premier temps, deux "bulles d’aiR" sur les Champs-Elysées : la première devrait être plutôt généraliste, tandis que la seconde sera tournée vers Georges Perec, qui y erra à douze ans en 1947 (ou 1948 ? Il n’en est pas sûr lui-même) lors d’une journée de fugue.

Quelques constatations : le commissariat dont il est question dans son texte a disparu, ainsi que le F du Figaro qu’il évoque, tandis que le théâtre de Guignol est à l’abandon.
Il fait frais, humide. Les Champs sont bruyants, comme toujours (circulation, travaux, nettoyages divers). Une longue file d’attente serpente devant le Grand Palais, où l’exposition consacrée à Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely bat son plein.

L’arpentage des lieux se fait Je suis né en main, tortueux comme le récit de Perec.

Au retour, je divise tout ce que je veux lire en trois catégories :
 livres à lire pour l’écriture (c’est ainsi que je dénombre, non pas quatre, mais plutôt sept projets en cours)
 livres difficiles à lire (un genre en soi)
 livres sur Paris écrits par des femmes
Le Ministère de la peur, de Graham Green, traduit par Claro, que je lis en ce moment, n’appartient à aucun de ces groupes. J’en ajoute donc un quatrième :
 livres qu’on se fait un plaisir de retrouver au saut du lit
Je crois que je suis parée.

Galerie

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