Semaine #43 préparations

Lundi Ce sont les vacances scolaires, pas de journée à Évry mais un retour rue Daguerre pour préparer, avec les enseignantes, la journée que nous passerons à Paris avec les élèves le 9 novembre prochain. Sur le chemin, cette citation de Debord sur la vitrine d’une boutique en travaux ... rue Daguerre, précisément ! Bon, soyons honnête, ce sont surtout les quatre profs qui travaillent. Moi, je me contente de choisir des extraits de Décor Daguerre que je lirai directement dans les boutiques (la boucherie, le café et la librairie), (ce qui me réjouit à l’avance), décide ce que je ferai pour la soirée d’inauguration qui aura lieu le 13 et envoie à mes collègues une série de liens.
Le midi, nous déjeunons chez Sushi Juliette, restaurant qui s’est déplacé mais qui, au moment où j’écrivais mon livre, était situé au 45 rue Daguerre, autrement dit à l’adresse où vivait dans les années 90 ou 2000 la Anne Savelli dont Richard, un journaliste à la BBC (mais oui) m’a révélé l’existence.

Mardi mercredi jeudi Nage, reprise de Bruits, paperasse, préparation de la lecture pour l’inauguration et des prochains ateliers. J’ai une idée pour écrire à la fois Saint-Germain-en-Laye et Bruits mais ne sais pas encore si ça va fonctionner. Ça me poursuit toute la semaine, je réfléchis à la suite, voudrais lire plus, écrire davantage. Pour l’instant, je vois les livres et les idées s’accumuler, surtout.

Vendredi Très bel atelier avec les étudiants en lettres de l’UPEM à Champs-sur-Marne à partir de Je voudrais une ville d’Emmanuel Delabranche, texte écrit pour la soirée Pecha Kucha de ma résidence au centre Cerise en 2013, ce dont je ne suis pas à moitié fière. Ils prennent confiance, me semble-t-il, il y a vraiment de belles choses dans ce que j’entends. Je me rends compte cependant en rentrant, alors que j’ai fini la séance pleine d’énergie, qu’il faut absolument que je me couche. Vingt-quatre heures plus tard j’y suis encore... Bon, au moins l’après-midi du vendredi est-il consacré à Marcel Duchamp, sur lequel Sébastien Rongier a écrit un livre que je suis en train de lire. Mais le samedi rien de rien de rien... Tant pis, inutile d’insister. Je me dis que la semaine prochaine, pour la première fois depuis longtemps, je n’ai aucun atelier à assurer. Ce sera : silence, solitude, lecture, contemplation et avancées, j’espère.