24/08/2022
ISBN : 9782360841820
432 pages
20.90€

Un soir de joie
dimanche 25 Septembre 2022, par
(Aux buveurs d’encre, photo de Caroline Diaz)
J’étais encore dans le souvenir euphorisant de la nuit Marilyn des Vinzelles, à Volvic, quand a eu lieu la première soirée parisienne autour de Musée Marilyn à la librairie Les Buveurs d’encre, rue de Meaux, à Paris. Juliette, chargée de la rencontre, avait concocté une série de questions auxquelles j’ai pris grand plaisir à répondre. J’ai également lu un extrait qui se trouve au début du livre, quand je joue avec le tu et le vous pour dire quelque chose de l’emprise photographique (Où étiez-vous ? Je vous ai cherchée partout, lance, selon la légende, le reporter David Conover à Norma Jeane Baker quand il la déniche à l’usine).
(Juliette et moi, photo de Pierre Trouillier)
Comme je n’habite pas loin, j’ai eu l’idée d’emporter avec moi, pour le montrer à la fin de cette rencontre, le classeur de photos de mon adolescence. Je pensais tourner deux ou trois pages, rapidement. Je ne savais pas que, parmi la quinzaine de personnes présentes, de purs connaisseurs de Marilyn se retrouveraient juste devant moi et commenteraient chaque visuel découpé dans chaque magazine, chaque carte, chaque photo achetée rue des Canettes dans les années 1980 — ceux qui savent comprendront !
La soirée a alors pris une autre tournure. Tandis que mon propos et la lecture de l’extrait étaient sans doute assez graves (j’ai même parlé des photos de MM volées à la morgue), l’apparition de l’énorme classeur a désacralisé le moment. Nous avons commenté en riant, nous nous sommes exclamés. Secrètement, j’étais très contente car il se produisait ce que j’avais espéré : que ce livre puisse toucher des gens différents les uns les autres, certains venus parce qu’ils suivent mon travail depuis des années, d’autres parce qu’ils aiment Marilyn.
Je ne présenterais pas de nouveau ce classeur en public, ne projetterai pas de photos de Marilyn Monroe (deux autres rencontres se dessinent en novembre, l’une à Poligny, l’autre à Paris). Mais je suis sortie de la librairie en me disant que j’avais bien fait. Ces deux premières soirées ont été aussi heureuses que variées. Quels cadeaux !
*
PS : Des articles sur mon livre continuent à paraître. Je les range dès que je peux dans la rubrique Musée Marilyn.